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Deux créatifs dans une ville surréaliste

12 février 2013

J12: Encore une année de passée...

Je vous ferais grâce de cette douce mélodie que nous devons à ce cher Patrick Sébastien... Aujourd'hui c'est mon anniversaire et c'est repos pour moi !

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12 février 2013

J11: Battemane & Robine

Ça y est... les toxines dont je vous parlait dans le billet précédent (cf J10), elles nous ont... aaaah... atteinte... oh mon dieu...

Depuis près de 2heures déjà mon assistant se prend pour le héros d'une série télévisée des années 60, et je sens en moi... aaah... aaah... Je ne suis plus seul dans ma tête... haaa... non je dois combattre... la toxine... trouver... remède... De plus les lessinois ont l'air d'avoir prévu coup cela fait maintenant 6h que nous écoutons en boucle le grand jojo avec son orchestre les presque poulycroc... qui nous empêche de nous concentrer... aaah...

MMmmmHh Battemane! nom d'un ventre saint gris, vous avez vu?

blog-j11[* billet soumis à une éventuelle modification en cas de recouvrage d'inspiration*]

12 février 2013

Week end 2: Meurt dur...

Rien de particulier ce weekend, je surfe sur le internet à la découvert de vidéo sur les chats quand soudain !
Qu'apprend-je là?! A peine sorti, DIE HARD 5 attends d'orse et déjà une suite avec un DIE HARD 6 !!!

Mais jusqu'où iront-ils?
Ce serait avec grand plaisir que je déballerais mes humeurs cinémato-politico-anticapitaliste mais ce n'est ni l'endroit ni l'heure à vrai dire...

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12 février 2013

J10: Projection antropomorphique

Une journée ma foi, placée sous le signe de l'amusement et de la surprise aujourd'hui ! Entre quelques blagues par ci par là pour détendre l'atmosphère, un groupe d'acrobates dans le bureau et les prémices d'une instabilité mentale due à la trop longue exposition à des toxines naturellement présente dans l'air à Lessines... Bref ! tout vas très bien.

Alors que je faisais voyager ma souris virtuelle sur l'écran morose de mon transportable, je fus interrompu par l'arrivée de trois acrobates que l'institut gardait dans une de ses annexes, ils s'intallent sur le bureau d'en face (quand je dis "sur" le bureau c'est bien sur et non pas un façon de dire qu'ils se sont installé au bureau en face), j'essaie de les ignorer en bougeant ma souris plus vite, je me lance des défis en essayant de faire des cercle parfait avec mon curseur, combattant l'irresistble besoin de satisfaire ma curiosité de scientifique...

Raté je l'ai ma souris de coté et je lève les yeux, je ne sais même pas ce qu'il faisait, ou qui était où mais je me retrouve dans un amas, un monticule, un entrlacement de bras et de jambes, une tête se relève, et une autre apparait au détour d'une cheville... toutes les deux, au même moment (c'était peu être de l'accrobatie synchronisée que sais-je?) se retournent vers moi, et comprennent alors que leur position n'était pas très "adéquat" pour "travailler" dans une bureau (et quand je dis "dans" c'est... bref) pris d'un sursaut de conscience, les deux têtes et moi même détournons le regard et fixons vaguement le plafond... "vous n'avez rien vu" timide mais purement rhétorique ce à quoi j'ai ajouté "non, ne vous inquiétez pas" un peu confus et largement ironique.

Nous avons également reçu la visite de notre cher Docteur Delvin qui nous a briefé sur les prochaines observations que nous ferons avec lui, et a invité l'entièreté de l'assemblée à le suivre pour découvrir, ce qui était pour lui, un exemple même de surréalisme Lessinois. Pas de chance c'était une voiture, et la nôtre à mon assistant et moi même...

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7 février 2013

J9 : Un temps hors du temps

 Sur le chemin de lessines nous nous sommes aperçu que cette ville profite d'un micro climat similaire aux îles pacifiques ou océaniques qui, soumisent aux courant et aux vents marin, modifient ainsi la structure même d'un climat de saison.
C'est pareil avec lessines, plus nous nous en rapprochions plus le temps était changeant, nous passâmes ainsi de soleil à pluie sans passer par a case nuageux, enchaîné par neige fondante et gros flocon terminant en beauté avec un combo breaker, de la grêle...

Le temps changeait si aléatoirement sur une durée si courte qu'il nous était impossible de prédire ce qui allait nous tomber sur la tête dans les minutes qui allaient suivre...

Et plus nous nous rapprochâmes de lessines plus les villes et villages a l'horizon semblaient profiter d'un climat moins capricieux ce qui nous fit regretter de nous être levé ce matin, trempé pour faire a peine 50m a pied, crevant de chaud 10minute plus tard et retrempé pour rejoindre l'estaminet qui nous sert de lieux d'étude anthropologique avancé...
Si nous n'avons pas choppé la grippe, ça ne serait que tarder...

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6 février 2013

J8 : Cécité et boule de poils.

Note globale de la journée, à part une autre démonstration de communication autochtone (cf J6), rien de particulier à noter ce mercredi à lessines.

Quoique...

Lors de la pause de midi, nous nous délections de mets locaux dans un bar local quand soudain, le vent s'engouffre dans l'estaminet, et comme un seul homme, nous nous retournons vers l'origine de ce dérangement, la porte se ferme sur un petit bonhomme relié par une sorte de corde à une sorte d'animal à poil. A début rien de passionnant jusqu'à cet instant où realisâmes que cette personne était mal voyante, nous regardons par réflexe au bout du fil pour y voir tout naturellement un labra... Heu, chihuahua...

Il semblerai qu'à lessines on investisse dans la modernité et pour casser avec les clichés, les aveugles n'ont plus de labrador mais des chihuahua, c'est hype, moderne et classe !

Fin de note

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6 février 2013

J7: Rencontre du 5e type

En effet, après avoir rencontré le docteur Delvin, le professeur Fred, le propriétaire du Double BeefBurger, l'associcié du Docteur Delvin, le professeur Nicolas, aujourd'hui nous avons rencontré le très émérite docteur Laurent, alias docteur Dieu, il s'agit donc bien de la rencontre du 5e... type...

MàJ: le jeu de mot qui débute cette introduction a été rédigée par un stagiaire en rédaction, il est aujourd'hui passé stagiaire en photocopie, n'y voyez là, non pas une punition dégradante mais plutôt une réorientation plus adaptée à ses capacités.

Elle s'avance doucement dans le conduit, elle en sort, mais elle s'accroche obstinément à l'orifice de sortie... on la secoue, elle finit par tomber...
Pour elle commence alors une chute d'à peu près 15cm, la plus longue de toute sa vie sans doute.
Elle atteint le sol, un sol chaud, humide et pâteux, elle coule vers l'extérieur comme cherchant une échappatoire, elle s'arrête, ne bouge plus comme résignée, cette goutte d'huile piquante sur la pizza sait, qu'elle finira bientôt ingurgitée par l'humain qui l'a placé là. Elle sera mélangée à de l'eau gazéifiée ou de la bière au choix avant de terminer sa courte vie au milieu des sucs gastriques.
Qu'elle est dure la vie d'une goutte d'huile piquante...

Mais passons ! Aujourd'hui c'est séance intensive de laboratoire virtuel, dans une annexe au bureau du Professeur Nicolas, un lieu calme et épuré, emplis de souvenirs surgissant d'un passé qu'on croirait trop lointain, comme quoi les choses simple ça peut vous égayer votre journée... Pour ma part elle a commencé par la découverte de l'existence de la boue mouvante...

Très similaire à son plus proche cousin, les sables mouvants, la boue mouvante réagit et dispose des même propriétés que son semblable, taux de dangerosité estimé à 6 sur une échelle de 5.

C'est à la sortie de la voiture et tel un chevrueil sauvage avancant vers la clairière un jour ensoleilé d'été, je me dirige en direction du Docteur Delvin, ne voyant que lui et sa lumière de sagesse, je tombe alors dans le piège, mon pied droit directement dans de la boue mouvante, ni une ni deux et en un tiers de seconde mon pied s'est enfoncé de 10cm, inexorablement je me sentait aspiré par le fond.
Heureusement que j'ai fait des formations en psychomotricité et en couture étant jeune car deux réflexes venant de ces formations respectives m'ont sauvé la vie ce matin !

Je pense activement à entreprendre la rédaction d'un manuel de survie pour les citadins en séjour à la campagne...
d'aileurs voici deux extraits

 

SKM-C45213020612170SKM-route test ii

 

 

5 février 2013

J6: récepteurs, éméteurs, canal de communication

Jour d’accalmie à l’institut de Lessines, tout est calme et tranquille, le travail se passe sans trop d’encombres jusqu’à cette découverte majeure dans la communication autochtone…

En théorie, une discussion se compose généralement d’un canal de conversation par lequel transite un message d’un émetteur à un récepteur, ce dernier qui devient à son tour un émetteur lors du renvoi du message, et ainsi de suite. Or à Lessines, il n’est pas rare que l’émetteur d'un message ne devienne jamais récepteur,il se peut parfois même que le récepteur de base devienne lui même un émetteur avant même que le message ne lui soit parvenu, ce qui crée alors, un conflit dans le canal de conversation et le message n'a d'autre choix que de disparaître dans les limbes ou dans l'oreille d'un sourd, laissant l’émetteur nouveau en attente d’une réponse qui ne viendra jamais !

En conclusion, les autochtones communiquent sur un canal qui leur est propre mais qui pour nous reste désespérément inconnu !

 

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5 février 2013

Week end 1: C’est comme ça qu’on les aime.

Rien de très probant en ce premier week-end d’étude scientifique de Lessines, nous nous reposons chacun dans nos familles respectives.
Comment résumer mon week-end ? Ingurgitation massive de substances alimentaires et de liquides alcoleux me paraîtrait être l’introduction parfaite de ce résumé.

Samedi, c’est journée sportive ! Tant au premier sens du terme qu’au second… Journée sans aucun temps mort pour souffler, ça commence du matin pour se terminer en début de soirée. voici un petit schéma de mes samedis:

10h00 : début de la journée,
10h30 : arrivé à Blaton, village campagnard en bordure de frontière française,
10h31 : je tousse, l’air de Blaton n’est décidément pas assez pollué pour moi,
10h35 : me voilà agressé par le chien de ma grand-mère,
10h36 : j’agresse le chien de ma grand-mère,
10h45 : début du module de lecture et traduction de papier administratif et bancaire pour ma grand-mère,
11h00 : pause syndicale obligatoire dans le module,
11h05 : reprise du module,
11h30 : appel pour passer à table, je postpose en utilisant le facteur heure à mon avantage,
11h45 : second appel,
11h50 : troisième appel,
11h55 : je mange,
12h30 : je quitte la table et entame une marche digestive dans le jardin,
12h31 : je tousse,
12h35 : vengeance du chien, il m’a laissé un cadeau sous mon pied,
12h36 : vengeance de l’humain, je lui ai laissé un cadeau dans sa gamelle,
13h00 : je pars pour le club sportif,
13h10 : je constate que le chauffage n’a pas réchauffé la salle,
13h20 : toujours pas,
13h21 : je tousse encore,
13h30 : arrivé du second professeur,
13h31 : nous avons froid,
13h35 : nous découvrons que le chauffage fonctionne au kick, sans le kick, le coup de pied suffit,
13h40 : je me change,
13h45 : arrivée des pratiquants,
14h00 : début du cours,
17h00 : fin des cours,
17h01 : je ne tousse plus, trop fatigué pour,
17h05 : je prend ma douche,
17h15 : dégustation de bière à la buvette du club,
17h45 : retour chez ma grand-mère,
17h50 : début de la mission «faire les courses avant que les magasins ne ferment»
18h30 : faire les courses en courant, ça réveille, je ne suis plus fatigué,
18h31 : je tousse,
18h35 : je range les courses et prépare le retour,
18h40 : le chien se re-venge,
18h41 : promesse d’une vengeance ultérieure au chien,
19h00 : de retour à Mons, je ne tousse plus,
19h01 : je me repose …

 Dois-je aussi expliquer mon dimanche ?

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5 février 2013

J5: Back to the 97’s

(NDLR pour une meilleure retranscription de 90’s il se peut que certain mots anglais aient été traduits en français)

Après une dure journée de travail pour le docteur Delvin, nous avons fait l’expérience de remonter le temps ! Avec les moyens du bord naturellement …

La lueur de la télévision cathodique éclairait la pièce plongée dans une semi-obscurité, en fond de radio passait les filles épicées et autres garçons de la rue de derrière, le Ciné Télérevue nous proposait dans sa section cinéma d’aller voir le dernier Luc Besson, Le 5ème élément, seule fierté française aux cotés des Hommes en noir  I et Parc Jurassique  II : le monde perdu …

A nos pieds traînaient par ci par là des petits cercles de cartons illustrés et des cartes à jouer à l’effigie de petits monstres d’un dessin animé japonais. Des bouteilles de Dr Pepper et de 7UP vides, seules baromètres, de nos âmes perdues sur un amas de pixels qui bougent à l’écran.

Captivés par une telle fluidité de mouvement et un tel photoréalisme dans les décors, nous nous échangeons de futiles commentaires : « On ne fera jamais mieux ça je te le dis ! » ; « Regarde cette eau, ce rendu…C’est magnifique ! », et oui  nous avions craqués et nous avions branchés la station de jeu 1 sur la télévision, nous jouions à Bandicoot accidenté 1…
Perle de l’âge d’or des années 90’s, les jeux vidéo ludiques se transforment pour tâter de la 3D.

L’année 97 touchait lentement à sa fin dès que 3 heure du matin sonnait, tout doucement ses souvenirs s’éparpillaient à mesure que nous rangions, et finalement fit ses adieux lorsque la télévision eut rendu sa dernière onde hertzienne… De retour en 2013, nous étions perdus, tels 3 hibernatus nous redécouvrions les joies de l’internet haut débit et du wifi, de la technologie de communication sans fil ultra légère et du lecteur Bluray/DVD. Trop de découvertes pour nous, pauvres voyageurs inter-temporel que nous étions, nous prîmes alors le chemin de nos lits respectifs, déplorant de ne pas avoir acheté de matelas à eau, très en vogue en cette neuvième décennie du XXème siècle…

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